Et si la vraie réussite, c’était de savoir s’arrêter ?
- Coranéis Rituals
- 6 août
- 2 min de lecture
Dans le tumulte des journées pleines : agenda saturé, deadlines, réunions, devoirs à superviser, linge à plier : une question persiste, souvent mise sous silence : jusqu’à quand tiendra-t-on sans s’accorder de pause ?
Pourtant, dans les grands hôtels, les plus belles maisons, les femmes puissantes ont un secret bien gardé : elles savent quand il est temps de s’arrêter. De souffler. De se faire du bien. Pas pour fuir, mais pour revenir plus ancrées, plus claires, plus présentes.
Ce moment de douceur, on le fantasme souvent. Une bulle de calme, un soin, une séance où l’on respire enfin pas entre deux portes. Il ne s'agit pas de luxe, ni d'égoïsme. Il s'agit de survie élégante, d’intelligence émotionnelle. De cette conscience que l’on ne peut pas tout porter indéfiniment sans déposer un peu de poids.
Pourquoi est-ce si difficile de s’autoriser ce temps ?
Parce qu’on a été élevées à être fortes. À gérer. À assurer. On applaudit notre capacité à tout tenir, sans faillir. Mais derrière les to-do lists, les visios et les obligations, le corps parle. Le sommeil se fait rare, les tensions se logent dans le ventre, le mental ne décroche plus.
Ce sont ces signaux discrets (ou criants) que les femmes actives, souvent mères, finissent par banaliser. Jusqu’au point de rupture : burn-out, crises d’angoisse, fatigue chronique. Et si on décidait d’écouter avant d’en arriver là ?

Planifier une pause : un acte radical de self-care
Inscrire dans son agenda un soin, un massage, un moment pour soi : c’est poser une limite, c’est reprendre le pouvoir. Ce n’est pas "quand on a le temps", c’est parce qu’on n’en a pas, qu’il faut le créer.
Un soin énergétique comme le Chi Nei Tsang mais aussi un massage du corps, une séance de respiration, un bain de silence peut être cette clé. Ce rendez-vous avec soi-même où le système nerveux redescend, où le souffle se pose, où l'on réhabite son corps.
Le plus dur, c’est d’oser y croire
Que oui, ce moment vous est permis. Que non, vous n’êtes pas moins performante pour avoir besoin de souffler. Au contraire. Une femme qui prend soin d’elle n’est pas une femme qui renonce, c’est une femme qui dure.
Et si on arrêtait de glorifier l’épuisement ? Et si la réussite ne se mesurait plus au nombre de tâches accomplies mais à la paix intérieure retrouvée ?
Planifier un soin, ce n’est pas "se faire plaisir". C’est une stratégie de survie douce, intelligente et profondément féminine.
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